tag:blogger.com,1999:blog-835664051313239197.post1428790917554635870..comments2024-01-23T14:46:35.400+01:00Comments on Spectres du cinéma: Critiques, vos papiers : L'Etrange Histoire de Benjamin Button (de D. Fincher)balthazar claështtp://www.blogger.com/profile/03617914783741293996noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-835664051313239197.post-63130195302728260912009-07-20T09:44:43.423+02:002009-07-20T09:44:43.423+02:00Personnelement, j'ai vraiment adoré, certe &qu...Personnelement, j'ai vraiment adoré, certe "les effets spéciaux couvrent les performances des acteurs" mais j'ai trouvé extraordinaire l'histoire de cet homme qui traverse tout le XX° siècle à l'envers. Et j'ai particulièrement aimé le passage où on voit Cate Blanchett se fait renversé par une voiture et où on voit tous les détails qui aurait pu empêcher l'accident.G-Skifohttps://www.blogger.com/profile/05625680293422085172noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-835664051313239197.post-63544978369665324822009-02-26T13:33:00.000+01:002009-02-26T13:33:00.000+01:00Je crois avoir repéré une clin d'oeil à "Eraserhea...Je crois avoir repéré une clin d'oeil à "Eraserhead" dans "Benjamin Button". Je l'explique dans <A HREF="http://www.7li.eu/2009/02/benjamin-button-clin-doeil-eraserhead.html" REL="nofollow">ce billet de mon blog</A>. <BR/>Il y a sûrement tout plein de clins d'oeil à d'autres films...<BR/><BR/>NB de <A HREF="http://7li.eu" REL="nofollow">7li.eu</A>NZhttps://www.blogger.com/profile/00062435104057071683noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-835664051313239197.post-58121002878858854442009-02-21T14:06:00.000+01:002009-02-21T14:06:00.000+01:00Salut Flavien,Merci pour ton retour ! Il nous semb...Salut Flavien,<BR/><BR/>Merci pour ton retour ! <BR/><BR/>Il nous semble que ta lecture du film sur la question des effets spéciaux diffère de la notre. Nous comprenons mal, avec sa logique du tout numérique au bébé "vrai" pourquoi Fincher s'encombre d'un bébé ridé en début de film ? C'est ça qui est bien avec le livre, c'est que tu arrives même pas à t'imaginer le truc quand l'écrivain décrit BB avec une barbe et débordant de son lit tellement c'est absurde... Au contraire dans le film, les effets spéciaux sont le plus réalistes possibles, alors même que l'histoire prend des allures de conte romantique, doublé d'un film d'aventure. C'est ce paradoxe qui, pour nous, ne marche pas. <BR/><BR/>Alors, le numérique, vers le plus humain, ce n'est pas franchement évident. A l'aune de la nouvelle, le film semble surtout se dérouler sur le mode de la "normalisation", du retour à la normale : de l'horrible vieux bébé dans les bras d'une noire, au beau petit poupon dans les bras d'une honorable vieille dame. C'est toujours très consensuel, au final.<BR/> <BR/>Et même, la fin ce n'est pas le bébé, ca n'a aucune importance, d'ailleurs ça va très vite la dernière partie, c'est "torché", la véritable fin, à l'endroit ou à l'envers, c'est le néant.<BR/><BR/>Sur la place des noirs dans le film, tu as raison concernant la piaule où vit le couple en début de film mais bon tout le monde a par ailleurs l'air de tellement baigner dans une vie douce, et puis cette unique séquence où la communauté noir est réunie, c'est cette longue séquence bouffonne de prêche, toujours les mêmes clichés éculés... concernant sa remarque à propos du pigmé, je crois que tu nous a mal lu, il nous apparait clairement que ce personnage met d'abord en avant sa différence de taille (que le cinéaste annule d'ailleurs totalement) lorsqu'il parle à BB.<BR/><BR/>Et puis, les noirs ont beau être plus présents dans le film que dans la nouvelle, si c'est pour faire de Katrina, une menace lointaine hors-champ et de la Nouvelle-Orléans, le lieu de tous les possibles, on ne peut s'empêcher de penser qu'il aurait mieux fait de s'abstenir. Disons que ca fait partie de tout un système de recyclage des clichés dans son énorme machine à rêve holywoodienne...<BR/><BR/>A+ !<BR/><BR/>Raphaël & JMRaphaëlhttps://www.blogger.com/profile/07091295887514943647noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-835664051313239197.post-78889221736443252212009-02-21T10:26:00.000+01:002009-02-21T10:26:00.000+01:00Bel article assez complait et relativement juste e...Bel article assez complait et relativement juste en certains points. Seulement, je me permets de réagir sur la place qu'occupent les noirs de Nouvelle-Orléans dans le film. Certes Fincher et Roth ne leur donnent pas la place qui leur revient de droit dans l'histoire de cet état américain. Mais, a contrario de Fitzgerald qui ne leur accorde pas mieux que la mention raciste que tu cites, Fincher situe dans l'espace les noirs vis-à-vis des blancs. Queenie, la mère adoptive de B.B., responsable d'une maison de retraite, vit au sous-sol, dans ce qui semble être une cave aménagée. C'est suffisant pour comprendre comment l'époque considérait les noirs aux Etats-Unis. Et si le pygmée dit que les gens comme lui et B.B. sont voués à être seuls, ce n'est pas en tant que noir mais plutôt en tant qu'"indigène". Fincher souligne la mauvaise condition des noirs en cette époque, il ne la justifie pas. On peut en revanche regretter que le film n'aille pas dans le sens de leur émancipation, c'est certain. Mais on ne peut pas lui reprocher de les dénigrer ou de ne pas faire mention de leur situation à cette époque.<BR/><BR/>En revanche, tu sembles aussi passer à côté de l'importance que prennent les effets spéciaux dans la constitution même de l'image. Tu en parles, pour le rapprocher, à raison, du côté publicitaire de quelques séquences. Je suis d'accord avec toi pour certaines. Les scènes sur le bateau-voile ou celle où le remorqueur chevauche le sous-marin me paraissent trop gonflées d'effets numériques. Mais pour le reste, pour l'évolution physique de B.B., les effets spéciaux servent le récit et le drame du personnage. De plus, l'utilisation des effets numériques (s'amenuisant à mesure que B.B. rajeunit) procède à un aller vers l'homme. De l'être flétri, composé d'effets spéciaux, Fincher va jusqu'à un bébé, un vrai, exempt de tout effet spéciaux. L'historiographie de B.B. tel que la donnent à lire les retouches visuelles tracent un passage de la luxuriance graphique à la simplicité de l'homme. C'est symptomatique, en un sens du cinéma de Fincher : un peu plus d'humain. De là à ce que l'auteur s'implique pleinement dans une optique critique du monde et de son pays, on y est pas encore (bien que "Fight Club" et "Seven" par leur côté nietzschéen pouvaient y laisser penser).<BR/><BR/>Reste que les nombreuses analogies du film avec leur pathos de Forrest Gump sont dérangeantes, témoignant chez Roth d’un manque de renouvellement. A voir certaines vidéos qui circulent sur le net, où B.B. est comparé à Forrest Gump, on semble avoir à faire au même parangon scénaristique. La différence se joue dans le fondement originel de l’image, fait par voie numérique pour aller jusqu’à plus de naturel, autant qu’un film de studio puisse aller vers le naturel.Anonymousnoreply@blogger.com